L’Asie, en particulier la Chine, accapare la grande partie de la consommation globale de viande et elle portera la croissance future, rapporte le BioClips + de mars 2012, publié par le MAPAQ. Contrairement aux pays développés, le marché des produits carnés montre un fort potentiel de croissance dans les pays en développement.
Au fil des ans, les préférences des consommateurs pour la viande ont bien évolué. Dans les pays développés, la consommation de viande rouge a même reculé. Aujourd’hui, la viande de volaille est à l’honneur partout dans le monde et le restera pour plusieurs années.
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Dans les pays en développement, le revenu par habitant semble être le facteur déterminant de la consommation de viande par personne. À l’opposé, dans les pays développés, c’est plutôt l’aspect nutrition-santé qui influence la consommation récente et à venir.
Au Canada, le consommateur choisit de manger moins de viandes bovine et porcine et un peu plus de volaille et de viandes de spécialité. Dans l’ensemble, la consommation de viande est à la baisse et, jusqu’à maintenant, la popularité des produits de substitution reste modeste.
Au Québec, les viandes de spécialité semblent également avoir la cote chez les consommateurs. Mise à part l’influence de l’immigration, il est connu que les goûts culinaires des Québécois ont beaucoup évolué et que ces derniers demeurent très ouverts aux nouveautés culinaires.