En 2013, l’offre de canola pourrait s’avérer inférieure à la demande, ce qui influerait à la hausse sur le prix. Si le canola fait partie de vos intentions de semis, les informations suivantes vous seront pertinentes.
En 2012, les superficies en canola ont reculé en Ontario, mais elles ont crû de plus de trois millions d’acres à l’échelle du pays, pour atteindre un sommet de 21 millions d’acres. Par contre, la récolte a été à ce point mauvaise que la production totale est passée de 14,6 millions de tonnes en 2011 à 13,3 millions de tonnes en 2012.
Dans l’Ouest, le canola est considéré une culture à haut revenu, mais les problèmes phytosanitaires et les caprices de la météo en 2012 ont incité les producteurs à considérer le canola comme une culture à haut risque.
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La déception à l’égard de la saison 2012 pousse plusieurs producteurs de l’Ouest à envisager semer du soya hâtif ou plus de petites céréales. D’après des prévisions d’un groupe d’experts d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, il se sèmera 280 000 acres de moins de canola au Canada cette année.
Ces experts estiment que si ce n’était pas des prix élevés actuels, encore moins de canola serait semé. Il n’en demeure pas moins que les superficies en canola en 2013 (21,25 millions d’acres) seront quand même les deuxièmes plus élevées de l’histoire, largement au-dessus du niveau de 2011 (18,75 millions d’acres récoltés). Si les conditions de croissance s’avèrent normales cette année, on se dirigera vraisemblablement vers la plus importante récolte de canola de l’histoire.
Stocks au plus bas
La récolte désastreuse de 2012 dans l’Ouest provoque une réduction des stocks. Au 31 décembre 2012, Statistiques Canada établissait les stocks à 7,3 millions de tonnes, alors qu’ils étaient à 9,6 millions de tonnes à la fin de l’année 2011.
Actuellement, des acheteurs paient des primes pour s’assurer d’obtenir le canola qui est encore entreposé à la ferme.
D’après l’analyste Mike Jubinville, de ProFarmer Canada, la combinaison d’une production réduite avec des exportations vigoureuses et une forte demande de la part des triturateurs canadiens faire en sorte que l’approvisionnement se resserre. Au rythme actuel, on pourrait manquer de soya. D’autres analyses parlent même d’un rationnement.
Sources :
Canola Council of CanadaGrainewsAgweb