Chérie, c’est mon dernier lunch aujourd’hui! Je suis privilégié que ma conjointe veuille bien me préparer mon lunch tous les jours depuis déjà trop longtemps. Même si elle n’est pas impliquée directement sur la ferme, elle participe à sa façon à soutenir les troupes. Plus on approche de la fin, plus on a hâte que ça finisse. Même Maki est tanné de faire des randonnées éclairs. Sur une ferme familiale, c’est tout l’entourage qui vit au rythme des champs.
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Les levés matinaux sont de plus en plus difficiles. Les 120-130 heures par semaine commencent à laisser des traces. Quelques courbatures, la face fripée et j’ai même l’impression d’avoir trois paires de yeux. Déjeuner avec comme bruit de fond le séchoir qui ronronne. Tout semble avoir bien fonctionné cette nuit.
On termine toujours notre saison tout près de la ferme. C’est réconfortant de revenir chez-nous après avoir terminé une longue saison de travail. Tout l’équipement est dans la cour et prêt à reprendre le boulot. Je prends une petite marche avec Maki dans le chemin de ferme. Wow! On voit loin. Ça sent le maïs fraîchement récolté. C’est sec, c’est beau, ça sent bon!
Seulement 5 ha à faire pour terminer cette saison parfaite. Je veux terminer ça en beauté, au soleil.
Content, satisfait et conscient du privilège d’être agriculteur.
