Facile d’obtenir de beau ratio de bilan avec la hausse phénoménale du prix des terres. D’un autre coté, plus la valeur monte, plus c’est difficile de protéger le capital pour s’assurer de ne pas se voir imposer sur des valeurs quasi fictives. Ça prend encore plus de planification si notre objectif de transfert s’oriente pour laisser de la place à une relève.
On fait donc une mise à jour de nos polices d’assurance vie. Hey! Il me semblait que la dernière fois on avait pris une police plus grosse pour se donner un peu de lousse pour que ce soit fait pour longtemps. J’ai l’impression qu’à mesure que mes obligations sur nos emprunts diminuent, les frais de police d’assurance, de fiscaliste et de notaire eux sont en hausses.
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Faut protéger le capital! Je veux bien mais de mon coté je commence à trouver que « ça coûte cher en ta » de m’assurer au cas où. Si on oubliait le coté transfert ça serait pas mal plus simple. En fait, on pourrait bien prendre tout le risque et si par malheur l’un de nous deux partait trop vite le second vendrait à gros prix et bye bye l’agriculture.
Si on veut assurer notre relève on doit déterminer où est le risque et surtout quel niveau on peut supporter. On simule des situations et on fait des calculs. On pense à celui qui reste avec l’entreprise, à la conjointe, aux enfants, au transfert. Chez nous on a décidé de vivre de notre profession et de prendre un salaire normal. Maintenant qu’on arrive dans la période où on pourrait se gâter un peu plus, il faut investir en gestion de capital pour l’avenir. Le juste milieu : vivre aujourd’hui au lieu de mourir millionnaire!