Travail léger. Le lendemain, journée de raquette avec ma conjointe et dîner en plein air au milieu du parc. En marchant dans la forêt, mon œil observateur d’agriculteur remarque qu’à bien des endroits, mes bâtons plantent dans le sol sans difficulté. On observe même des bruits d’écoulement d’eau sous la neige.
À lire aussi
Germination des épis de maïs : un phénomène plutôt rare
Il y a plusieurs causes à la germination des épis de maïs. La position de l’épi sur la plante peut donner un indice de la cause du problème. Explication de notre spécialiste.
Jeudi, on cherche encore plus de neige. Massif de Charlevoix qui vient tout juste de recevoir 100 cm de belle neige fraîche, -20 oC en matinée pourtant, on sent la force du soleil sur nos joues. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je ressens cette sensation au début du printemps mon système nerveux change de vitesse. Pendant qu’on s’amuse à descendre dans la poudreuse blanche, on ne peut s’empêcher de discuter du programme semis pour les semaines qui viennent lors des remontées.
L’agriculteur avec moi et mon frère ont le même feeling. « Hey les gars, il faut se réveiller! J’ai l’impression que quand ça va fondre, ça va partir en grand! Il faut peser sur le gaz! »
Ok, fini de paresser comme des marmottes. Il faut que j’allonge mes journées. Il me semblait que j’avais beaucoup de temps pour réaliser mes projets d’hiver. Je sens la chaleur du soleil, les côtés de routes qui se dégagent, on change l’heure bientôt et nos copains acériculteurs sont déjà sur le qui-vive! Ça y est, je commence à sentir l’appel du printemps.
Semis dans 40 jours! L’agenda est déjà bien rempli. Il faut « closer »!