
La professeure Elsa Vasseur, titulaire de la chaire de recherche sur la Vie durable des bovins laitiers de l’Université McGill, n’a pas chômé. Quelques-uns de ses étudiants ont présenté les résultats de leurs recherches lors du Symposium sur les bovins laitiers. Voici ce que Marianne Villettaz Robichaud, aujourd’hui la chercheure post-doctorale à l’Université Laval, a proposé lors de la session d’affiches.
Marianne Villettaz Robichaud a étudié les résultats d’une vaste enquête nationale sur le bien-être animal réalisée il y a quelques années pour analyser les habitudes des producteurs laitiers canadiens quant à la gestion des vêlages.
« Seulement 4% des fermes ont un protocole de vêlage, explique-t-elle. C’est essentiel pour faire un bon suivi et s’assurer d’avoir la meilleure technique. » En comparaison, en Ontario et en Alberta, c’est 8% des fermes qui ont un protocole, et aux États-Unis, cette proportion monte à 50%. « On voudrait 100% », explique Marianne Villettaz Robichaud.
Voici quelques autrse faits sur lesquels Marianne Villettaz Robichaud se questionne :
– 48% des fermes assistent toutes les vaches lors du vêlage. « Est-ce souhaitable? La recommandation est de ne pas le faire, mais il n’y a rien dans la littérature scientifique. »
– 12% des fermes lavent l’aire de vêlage avec du savon et 21% la désinfectent. « Le veau nait sans système immunitaire », fait-elle remarquer. Parlant propreté, au Québec, plus de 50% des vaches vêlent attachées. Un veau qui tombe dans le dalot n’est pas gage de santé. « Un veau peut se noyer dans les excréments », fait remarquer Marianne Villettaz Robichaud.
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