Les nouvelles ne sont guère réjouissantes pour ce premier État des cultures de La Financière agricole pour 2017. Comme on s’y attendait, les retards dans les ensemencements sont marqués : à peine 1% de tous les semis ont pu être fait dans la province, lors du relevé du 2 mai dernier.
Des régions de la Montérégie, dont Saint-Hyacinthe et Saint-Jean-sur-Richelieu, sont les plus avancées avec respectivement 20% et 10% des semis de blé réalisés. En Estrie, ce sont 1% des semis qui ont pu être faits, un chiffre semblable dans le Centre-du-Québec. Le secteur de La Prairie–Salaberry-de-Valleyfield compte pour sa part 3% des semis de blé terminés. Au total, 3% des ensemencements de blé sont complétés pour la province. Pour l’orge et l’avoine, les quantités totales ne sont pas suffisantes pour être significatives.
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Le constat est le même pour les autres cultures. Il va sans dire que les semis de maïs et de soya n’ont pas encore commencé, ce qui est aussi le cas pour le haricot sec et le canola. La plantation des pommes de terre a à peine commencée, mais uniquement dans le Centre-du-Québec et dans Lanaudière.
La Financière profite de ce premier rapport pour revenir sur l’hiver 2016-2017. Ce dernier a été plus doux que les normales jusqu’en février alors que mars a été presque 3 degrés sous les moyennes. Les précipitations ont été près des normales, sauf pour le sud de la province où elles ont été moins nombreuses.
Pour l’instant, le printemps se caractérise par le froid qui retarde le réchauffement du sol et surtout les précipitations abondantes qui sont la cause des retards dans les semis.
Les prairies semble avoir bien survécu à l’hiver, mais le retard de la saison rend encore difficile un bilan. Les pommiers et autres petits fruits se trouvent aussi en bonnes conditions au sortir de l’hiver. La survie des abeilles est variable selon les régions.
Et pour terminer, la récolte de sirop serait très bonne en général.