Il existe plusieurs moyens pour abaisser sa consommation de carburant qui vont de l’utilisation judicieuse de la pesée du tracteur au choix du type de pneus en passant par l’entretien du moteur. Toutefois, un moyen les surpasse tous et de loin par son impact : le choix de la méthode culturale.
L’agronome Olivier Marois-Mainguy, du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec en Montérégie, a évalué la consommation de carburant d’une exploitation de grandes cultures (maïs-soya) couvrant 300 hectares, selon le type de préparation de sol qui y est pratiqué. Il a aussi calculé la durée des travaux et leur coût total. Ses données apparaissent dans le tableau ci-contre.
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On peut constater à quel point la consommation de carburant reflète l’ampleur du travail et l’ensemble des dépenses de culture. Ainsi, par rapport au semis direct, le travail conventionnel entraîne une dépense en carburant quatre fois plus élevée. Il en va de même, c’est logique, de la durée des travaux. Quant au coût total des travaux, ils sont 2,6 fois plus élevés. Le document complet est accessible dans Agri-Réseau sous le titre : Préparation du sol : coût des systèmes.
Le sujet vous intéresse? Lisez l’article complet du journaliste André Piette dans l’édition de septembre du Bulletin des agriculteurs. Vous n’êtes pas encore abonné? Remédiez à la situation en cliquant ici.