« La déficience en fer ou anémie est un problème de santé courant. Or, il est difficile de changer la concentration en fer dans le blé en utilisant l’amélioration génétique conventionnelle. Les farines sont souvent enrichies de fer pour compenser », rapportent des chercheurs du John Innes Centre au Royaune-Uni.
Selon eux, la farine de blé contient entre 5 mg et 8 mg de fer par kilogramme, ce qui est insuffisant pour les besoins nutritifs des humains. « Avec les nouvelles techniques de génie génétique, les chercheurs ont réussi à développer une lignée de blé produisant 20 mg de fer par kilogramme de farine. »
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Les chercheurs tentent de comprendre les mécanismes d’absorption et de transport du fer dans l’endosperme du blé, car le fer est toxique pour la plante si les concentrations sont trop élevées. La bio fortification de la céréale nécessite donc une accumulation du fer dans les tissus sans nuire au développement de la plante ni au rendement en grain.
Les chercheurs ont réussi cet exploit en conditions contrôlées dans les serres. Ils veulent maintenant réaliser les essais en conditions réelles entre les mois d’avril et septembre en parcelles pendant trois ans. Les chercheurs ont ainsi demandé l’autorisation de cultiver en parcelle de recherche du blé génétiquement modifié enrichi de fer.
Source : world- grain.com