À près d’une semaine du début de l’automne astronomique, Météomédia a annoncé les couleurs des mois à venir. Les premières prévisions faites plus tôt semblent se confirmer avec une saison chaude grâce à un mercure au-dessus des normales pour les prochaines semaines. Les jours à venir seront d’ailleurs sous le signe d’une chaleur plus estivale qu’automnale. Les pronostics sont plus incertains pour novembre qui pourrait soit prendre une tangente en douceur vers des températures plus froides ou un grand saut vers des températures hivernales.
Le scénario de l’automne 2023 devrait se répéter, rapportent les météorologistes du média spécialisé, selon une tendance qui se confirme depuis quatre ans. Il s’agirait également de la onzième saison au-dessus des normales depuis le printemps 2022. La douceur et par moment de la chaleur sont prévus jusqu’en octobre pour l’ensemble de la province, ainsi que pour les Maritimes.
Puisque la chaleur provient de l’Ouest, au lieu de remonter du Sud, comme ce fut le cas cet été, l’air est plus sec. Aucune canicule n’est donc prévue, même si le temps sera agréable. La tendance vers des températures plus chaudes écarteraient donc d’éventuels gels hâtifs, bien que l’Abitibi-Témiscamingue ait déjà vécu son premier gel le 4 septembre dernier. En moyenne, le premier gel dans le sud de la province survient vers la mi-octobre.
On s’attend également à moins de précipitations dans l’ensemble, ce qui n’écarte pas les tempêtes et les gros coups d’eau. Au contraire, elles demeurent sur le radar, surtout avec la saison des ouragans qui entrent dans son pic de la saison. Elles pourraient toutefois passer à côté du Québec, selon leurs trajectoires. Les experts avaient prévu une saison record dans l’Atlantique, ce qui reste encore à confirmer puisque le mois d’août a été relativement tranquille. Ceci n’a pas empêché les restants de la tempête Debby de déverser des quantités record d’eau sur la province le 9 août dernier.
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Reste donc à voir comment la saison décidera de se terminer. Pour l’instant, deux scénarios sont sur la table. Dans un premier temps, le froid pourrait faire son entrée vers la fin octobre ou début novembre avec un premier plongeon vers du temps plus hivernal, à l’image de l’an dernier. Les températures déclineraient ensuite graduellement jusqu’en décembre. L’autre possibilité pointe vers une arrivée plus tardive du temps froid, ce qui plongerait le Québec pour de bon dans l’hiver, avec neige et bourrasques en prime. En général, le Québec reçoit 19 cm de neige en novembre.
Le phénomène La Nina, qui se développe dans l’océan Pacifique, pourrait mêler les cartes, mais ce dernier est davantage associé avec un automne plus chaud pour l’ensemble du Canada. Son impact se ferait davantage ressentir dans l’Ouest si jamais une transition plus brusque des températures devait se produire.
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