Si l’année 2024 a été mouvementée en conflits de travail, 2025 pourrait aussi paver la voie à d’autres grèves.
Au moment de mettre en ligne, les négociations étaient au point mort entre le syndicat Unifor et le CPKC (Canadien Pacifique Kansas City). Elles ont par contre repris pour se conclurent par un accord, peu avant Noël. Une impasse dans les discussion auraient pu mener à une nouvelle grève en 2025. Unifor représente environ 1 200 membres au CPKC qui travaillent comme mécaniciens, manœuvres, préposés au service diesel, mécaniciens responsables des trains patrimoniaux et travailleurs de soutien mécanique.
La prochaine grève à surveiller sera donc celle des International Longshoremen’s Association. Ces derniers ont déclaré une grève de quelques jours aux États-Unis dans les ports de la côte Est américaine et du golfe du Mexique au début octobre. Le conflit a été interrompu à la suite d’une entente sur les salaires mais il reste encore à négocier avec la partie patronale le sujet de l’automatisation.
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Au début de décembre, les négociations étaient dans un cul-de-sac, selon les parties concernées. En cas d’achoppement des discussions, les débardeurs ont en main un mandat de grève qu’ils pourraient exercer à partir du 15 janvier.
Sur une note plus encourageante, le Canadien National (CN) a conclu le 9 décembre une convention collective provisoire de quatre ans avec Unifor, qui représente près de 3 300 employés occupant des postes mécaniques, de bureau et intermodaux. L’accord, en attendant sa ratification par le syndicat, a été annoncé à quelques semaines de l’échéance du 31 décembre.
Rappelons qu’une grève des deux transporteurs ferroviaires du pays a paralysé le déplacement des marchandises plus tôt cette année. D’autres grèves ont aussi eu lieu dans les Ports de Vancouver et de Montréal, sans compter la grève à Postes Canada qui a dû être elle aussi renvoyée devant l’arbitre faute d’une entente entre les deux parties.
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