Des porcs résistants au SRRP

Publié: 29 décembre 2015

,

Des chercheurs de l’Université du Missouri, de l’Université de l’État du Kansas et de la compagnie Genus PIC ont produit des porcs qui ne sont plus affectés par le virus du SRRP. Le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) est la maladie la plus coûteuse de l’industrie porcine. Aux États-Unis seulement, l’Université de l’état de l’Iowa évaluait en 2011 les pertes à 664 millions $US par année.

Les chercheurs ont identifié et retiré un gène, connu sous le nom de CD163, qui produit une protéine. Cette protéine est nécessaire pour que le virus du SRRP infecte l’animal.

À lire aussi

Des porcs résistants au SRRP

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.

« Nous avons été capables de croiser une portée de porcs qui ne produisent pas cette protéine, et comme résultante, le virus ne s’est pas propagé, explique Randall Prather, professeur en sciences animales au Collège d’agriculture, d’alimentation et de ressources naturelles de l’Université du Missouri. Lorsque nous avons exposé les porcs au SRRP, ils n’ont pas été malades et ils ont continué de prendre du poids normalement. »

Une entente a été signée entre Genus PIC et l’Université du Missouri sur la propriété intellectuelle de cette recherche. Ceci permettra à cette compagnie de demander les authorisations légales pour mettre en marché ce porc résistant au SRRP. Entretemps, des recherches continueront d’être réalisés. Il faudra attendre au moins cinq ans avant que ce porc résistant au SRRP soit mis en marché.

Sources : Genus PIC et UM

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marie-Josée Parent

Marie-Josée Parent

Agronome et journaliste

Marie-Josée Parent couvre les productions laitière, bovine, avicole et porcine au Bulletin des agriculteurs.