Saint-Germain-de-Kamouraska (Québec), 26 avril 2004 – 75 personnes ont participé à la rencontre organisée par l’Union paysanne du Bas-St-Laurent à Saint-Germain, dimanche dernier.
Les producteurs de lait, de boeuf et de sirop d’érable de la région qui ont participé à la rencontre ont été unanimes à souligner la situation dramatique des agriculteurs autonomes menacés de disparition rapide par les intégrateurs industriels et la baisse de leurs revenus
Selon eux, les agriculteurs doivent exiger un changement radical dans l’attribution des assurances agricoles et de l’aide aux fermes familiales et diversifiées. Un changement radical aussi dans les outils de mise en marché, de transformation et de vente à la ferme et dans chaque région : meilleure accessibilité et répartition des quotas, priorité à la mise en marché locale dans les plans conjoints, retour aux abattoirs locaux et régionaux, création de marchés publics, etc.
La crise actuelle a démontré les dangers d’une agriculture contrôlée par le commerce international et par un monopole syndical, et l’assemblée croît que l’Union paysanne peut devenir un point de ralliement pour résister à la mondialisation et reprendre le contrôle de nos marchés intérieurs et de la qualité de notre alimentation.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Union Paysanne
http://www.unionpaysanne.com/
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Maryse Lecavalier est propriétaire de la Ferme Petite Marguerite et présidente de l’organisme Au cœur des familles agricoles (ACFA). Elle est la personnalité du mois du Bulletin des agriculteurs. Portrait.