France : le gouvernement dénonce les fauchages d’OGM

Publié: 6 août 2005

Paris (France), 4 août 2005 – Le gouvernement dénonce les « nouvelles destructions de parcelles d’essais de plantes génétiquement modifiées (qui) ont été commises dans les départements du Tarn et du Puy-de-Dôme, déclarent jeudi les ministres de la Santé, de l’Agriculture, de l’Ecologie et de la Recherche, dans un communiqué conjoint.

« Ces actes de vandalisme contraires au respect de la loi et de l’intérêt général, font obstacle à des années de recherche dans le domaines biomédical en faveur du traitement de la mucoviscidose et de certains cancers », affirme le communiqué.

Les ministres Xavier Bertrand (Santé), Nelly Olin (Ecologie), Dominique Bussereau (Agriculture) et François Goulard (Recherche) condamnent donc « avec la plus grande fermeté » ces agissements, rappelant que « les expérimentations d’OGM en plein champ sont autorisées ».

« Seul le passage à des essai en plein champ peut permettre d’atteindre un niveau de production de substances actives suffisant pour conduire les études cliniques préalables à la mise au point de traitements médicaux », assurent-ils.

Les ministres réaffirment par ailleurs « leur soutien aux chercheurs et aux agriculteurs victime de ces destructions sauvages ».

« Conformément à leur demande, le parquet a été saisi et une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs et les traduire en justice », conclut le communiqué.

Une parcelle de maïs transgénique a été entièrement détruite dans la nuit de lundi à mardi à Issoire (Puy-de-Dôme) et une autre située sur la commune voisine du Broc a été partiellement piétinée. La semaine dernière, un autre champ d’expérimentation de maïs OGM, situé sur la commune de Blan (Tarn) avait également été détruit.

À lire aussi

France : le gouvernement dénonce les fauchages d’OGM

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.

Source : AP