Paris (France), 25 juillet 2003 – La Confédération paysanne a affirmé qu’elle allait continuer « de s’opposer fermement et par tous les moyens aux essais OGM » (organismes génétiquement modifiés) après l’arrestation et le placement en garde à vue de sept de ses militants.
« Ni l’embastillement de son porte-parole José Bové, ni les poursuites n’entameront » la « détermination » de la Confédération paysanne qui précise, dans un communiqué, qu’elle continuera ses actions « tant que les essais en plein champ seront poursuivis, que de nouvelles autorisations d’essais seront octroyées et que la menace de la levée du moratoire est réelle ».
Par ailleurs, la Confédération paysanne « dénonce à la fois l’arrestation » de ses sept militants mis en examen puis relâchés jeudi pour leur participation présumée à la destruction d’une parcelle de maïs transgénique à Guyancourt (Yvelines) « traités comme des bandits de grand chemin et la durée prolongée de la garde à vue alors que rien le justifiait ».
Pour la Confédération paysanne, « il y a de toute évidence une volonté des autorités publiques de faire taire toute contestation contre les OGM en recourant à l’intimidation ».
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Source : AFP
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Confédération paysanne
http://www.confederationpaysanne.fr/