La recherche dans le domaine des changements climatiques au service de l’agriculture

Publié: 4 mars 2002

Guelph (Ontario), 26 février 2002 – Un autre bureau d’un réseau de recherche en plein essor destiné à nous aider à nous adapter aux changements climatiques a ouvert ses portes, à l’occasion d’un atelier d’une journée au Guelph Cutten Club. Le bureau de coordination du Réseau canadien de recherche sur les impacts climatiques et l’adaptation dans le secteur agricole (C-CIARN Agriculture) sera situé à l’Université de Guelph.

Les fonds consacrés au Réseau font partie des 10 millions de

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dollars que le gouvernement du Canada investit afin que des
chercheurs et des décideurs de l’industrie, des gouvernements et
d’organisations non gouvernementales effectuent des recherches
visant à comprendre les changements climatiques et à trouver des
moyens de s’y adapter.

« Le C-CIARN mettra l’accent sur les besoins pratiques de certaines
régions et de certains secteurs économiques, a déclaré Herb
Dhaliwal, ministre des Ressources naturelles du Canada. Le C-CIARN Agriculture facilitera la recherche visant à atténuer les répercussions néfastes des changements climatiques et à veiller à ce que l’industrie agricole soit bien placée pour tirer profit des possibilités que peuvent offrir les changements climatiques. »

« Le milieu agricole canadien est très touché par les conditions
climatiques. Nous pouvons constater les effets des changements
climatiques et nous savons que nous devons aider ce secteur à
prendre les mesures qui s’imposent, a déclaré David Anderson,
ministre de l’Environnement. Les agriculteurs ont déjà accompli
des choses extraordinaires en dépit du mauvais temps et des
ressources réduites en eau d’irrigation. Le C-CIARN nous aidera à
appliquer nos connaissances relatives aux répercussions tangibles
des changements climatiques dans le secteur agricole. »

« Nous devons connaître les répercussions des changements
climatiques sur notre qualité de vie, c’est-à-dire comment ils
affectent la façon dont nous faisons pousser nos cultures, dont

nous gérons nos collectivités et dont nous administrons nos
entreprises. Nous devons savoir comment nous pouvons nous adapter
à ces changements, a affirmé Brenda Chamberlain, députée de Guelph
Wellington, représentante du gouvernement du Canada à l’événement.
C’est la raison pour laquelle le réseau C-CIARN est si important. »

« Il est plus urgent que jamais d’étudier les changements
climatiques par l’entremise de ce réseau national, a déclaré
Mordechai Rozanski, recteur de l’Université de Guelph.
L’Université de Guelph est ravie d’avoir l’occasion de travailler
avec les divers intervenants afin que l’expertise de son corps
professoral, de son personnel et de ses étudiantes et étudiants
aide à comprendre comment l’agriculture peut et doit s’adapter à

de tels changements. »

Le C-CIARN agit comme un centre de liaison pour les contacts, les
données et l’information se rapportant à la recherche sur les
impacts et l’adaptation, et il permet de repérer les lacunes, les
priorités et les besoins en capacité en ce qui concerne la
recherche. Il facilite la recherche sur les répercussions
climatiques et l’adaptation dans diverses disciplines
scientifiques. Le C-CIARN est constitué de six groupes régionaux
et de sept groupes sectoriels reliant des chercheurs et des
intervenants de l’ensemble du pays. Le C-CIARN Agriculture
permettra donc à des chercheurs et à des intervenants de partout
au Canada d’étudier les répercussions des changements climatiques
sur l’agriculture et la façon d’adapter les pratiques afin

d’assurer la viabilité de l’industrie. Les répercussions
comprennent des changements aux saisons de croissance et à la
quantité de pluie ainsi que des perturbations météorologiques.
L’adaptation pourrait signifier l’utilisation de nouvelles
technologies et la modification des pratiques de gestion.

Le gouvernement du Canada investira 125 000 $ par année, sur cinq
ans, dans le C-CIARN Agriculture. Cet investissement entraînera
des contributions non financières de la part de l’Université de
Guelph, des universités partenaires, d’organismes provinciaux et
de l’industrie agricole.

Les fonds fédéraux consacrés au C-CIARN sont prévus dans le budget

du gouvernement du Canada et s’inscrivent donc dans le cadre
financier déjà en place. Le financement de cette initiative prend
appui sur l’engagement de quelque 1,5 milliard de dollars du
gouvernement du Canada visant à lutter contre les changements
climatiques et à mettre en oeuvre des initiatives éconergétiques.

Les communiqués et les précis d’information du gouvernement du Canada sur les changements climatiques sont disponibles sur Internet à www.changementsclimatiques.gc.ca.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Réseau canadien de recherche sur les impacts climatiques et l’adaptation (CIARN)

http://c-ciarn.ca/