L’Angleterre envisage un code-barres interne pour les OGM

Publié: 17 février 2003

Londres (Angleterre), 12 février 2003 – Les organismes génétiquement modifiés (OGM) et les aliments transgéniques pourraient bientôt contenir des codes barres génétiques pour faciliter le travail des autorités en cas de contamination d’une récolte ou de produits alimentaires par des OGM.

L’institut national de botanique agricole (NIAB), un organisme à but non lucratif basé à Cambridge, au Royaume-Uni, a déposé une demande de brevet pour cette technologie.

« Le gouvernement britannique envisage à l’heure actuelle d’exiger des entreprises de biotechnologies qu’elles implantent un code-barres à base d’ADN pour identifier les OGM », écrit mercredi le magazine New Scientist.

Cette technique, inoffensive, consiste à ajouter une séquence spéciale d’ADN dans le patrimoine générique de chaque organisme modifié. Un simple test permettrait ainsi de distinguer aussitôt un produit transgénique d’un autre.

Les scientifiques pourraient aussi ajouter d’autres séquences d’ADN portant des informations codées sur l’entreprise qui a fabriqué le produit ou sur les modifications qu’elle y a apporté.

« Nous discutons des techniques d’identification avec codage unique au sujet des OGM depuis un moment déjà », déclare au magazine scientifique Howard Dalton, conseiller scientifique en chef auprès du département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA). « Toute évolution permettant de faciliter le processus de détection et d’identification des OGM serait la bienvenue », a-t-il ajouté.

Un porte-parole de l’institut NIAB a déclaré pour sa part que le DEFRA considérait cette technologie de l’étiquetage ADN comme une approche utile parmi d’autres, pour un problème qu’il lui faudra régler dans les prochaines années.

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Source : Reuters