Signe des temps et de l’évolution des pratiques, l’appellation biologique dans la province a soufflé ses 20 bougies le 1er février. Le gouvernement du Québec avait procédé à la même date en 2000 à la réservation de l’appellation « biologique » dans un cadre réglementaire.
L’appellation bio sur les produits bioalimentaires est soumise au respect de normes rigoureuses et vérifiées, qui misent sur la traçabilité et la transparence, rappelle le Conseil des appellations réservées et des terme valorisants (CARTV). Actuellement, les superficies en production biologique dépassent 100 000 hectares, soit le double des superficies cultivées en 2015.
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En 2018, le Québec comptait 2 671 entreprises en production biologique, dont 2 083 entreprises agricoles. Il s’agissait d’une augmentations respectives de 23 % et de 29 % par rapport à 2017.
Plus spécifiquement, le nombre d’entreprises en production végétale s’est distingué avec une augmentation substantielle de 17 % tandis que la production animale a augmenté de 11 %. La production acéricole a fait un bond impressionnant de 41 %, passant de 646 à 913 entreprises. Pour le secteur de la transformation, la progression a été de 5 % de 2017 à 2018, passant de 432 à 455 entreprises.
En 2018, 85 000 hectares étaient considérés en régie biologique. Près de la moitié (48 %) de cette superficie étaient consacrées aux céréales et aux oléagineux alors que les fourrages représentaient 36 %.
Selon les chiffres de 2018, le nombre de produits biologiques était aussi en croissance à plus de 12 500, une hausse de 10% par rapport à 2017.
Pascale Tremblay, présidente du CARTV, prononcera le mot d’ouverture lors du colloque bio du Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) qui aura lieu les 18 et 19 février à Victoriaville. Le CETAB+ souligne pour sa part cette année ses dix ans d’existence.