La semaine sur les marchés a été écourtée en raison de l’Action de grâce américaine. Après une journée de congé jeudi, la séance de vendredi a fait grimper le blé et le maïs tandis que le soya a subi les contrecoups de déclarations issues de la Maison Blanche.
Les contrats à terme sur le blé ont grimpé à leur niveau le plus élevé en cinq mois. Les courtiers ont réagi à des réserves mondiales qui pourraient reculer à la suite de récoltes plus faibles en Russie. La météo qui fait des siennes en Europe avec d’abondes pluies tandis que l’Australie souffre de sécheresse a aussi pesé sur les cours. À cela s’ajoute les prévisions d’ensemencement aux États-Unis selon lesquelles les superficies semées en blé pourraient être les plus faibles depuis 1919, soit la date où ces statistiques ont commencé à être recensées. Les ventes à l’étranger, qui se sont avéré être plus fortes que prévu pour la semaine dernière, ont aussi pesé sur la tendance.
La météo a aussi donné un coup de pouce au maïs. Les récoltes se poursuivent à un rythme très lent aux États-Unis en raison des chutes de neige qui perturbent les travaux. Selon les estimations, environ huit millions d’acres de maïs seraient encore dans les champs.
Le soya a pour sa part glissé à son niveau le plus bas des 11 dernières semaines. Toujours sensible aux relations entre les États-Unis et la Chine, le marché a réagi négativement à la décision de Wasgington de ratifier une déclaration supportant les protestataires à Hong Kong. Pékin a déclaré qu’il adopterait des contremesures fermes contre les États-Unis si le pays interférait dans les perturbations qui secouent Hong Kong depuis plusieurs mois. L’annonce de ventes à l’étranger somme toute bonnes n’a pas été suffisant pour ramener les prix à la hausse.
Le boisseau de maïs pour mars a terminé vendredi à 3,8125 $.
Le boisseau de blé pour mars a fini à 5,4175$, son niveau le plus élevé depuis juin.
Le boisseau de soya pour janvier a clôturé à 8,8200 $.
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