Île d’Orléans (Québec), 20 mai 2008 – Pour la première fois au Québec, un territoire jouit d’une marque de certification. C’est à partir de la fin juin que vous pourrez voir le logo Savoir-faire île d’Orléans apposé sur les produits agricoles et agroalimentaires des entreprises participantes. Surveillez le logo rouge qui vous garantit la provenance des produits et le respect des normes de qualité et environnementales. Vous pouvez retrouver les produits certifiés aux différents points de vente : épiceries, kiosques à la ferme, marchés publics, etc.
La protection du nom du territoire « île d’Orléans » se fait par la mise en place d’une marque de certification sous l’appellation Savoir-faire île d’Orléans. Le chemin qui mène à l’obtention d’une marque de certification passe d’abord par l’élaboration de cahiers des charges relatifs aux produits que l’on veut ainsi identifier. Les entreprises doivent se conformer à des normes établies dans deux cahiers des charges, soit celui des produits agricoles et celui des produits transformés. Il est important de spécifier que ces documents ont été élaborés en partenariat avec le Bureau de normalisation du Québec, organisme certificateur. Une fois les normes établies, il y a dépôt de la demande d’une marque de certification auprès de l’Office de la propriété intellectuelle du Québec.
Ce sont trois organismes impliqués sur le territoire de l’île d’Orléans, soit : l’Union des producteurs agricoles, le Centre local de développement et la Chambre de commerce de l’île d’Orléans, qui ont travaillé depuis trois ans à la mise en place d’une protection du nom du territoire. La réalisation du projet Savoir faire île d’Orléans a été rendue possible grâce à deux sources de financement : le Fonds de développement régional de la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale et l’Entente spécifique en agroalimentaire via le Bureau de la Capitale-Nationale.
Une campagne de promotion considérable (annonce radio, panneaux publicitaires, etc.) est prévue à partir du 30 juin 2008 et coïncidera avec le début de la période des fraises d’été.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Union des producteurs agricoles (UPA)
http://www.upa.qc.ca/
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