Après l’avoir attendu plusieurs mois, la National Oceanic and Atmospheric Administation (NOAA) a confirmé le 9 janvier la présence du phénomène climatique La Niña. Ce dernier se caractérise par un refroidissement de 0,5 Celsius des eaux équatoriales du Pacifique. Les experts prévoyaient depuis un moment son arrivée, mais le réchauffement inédit des eaux des océans semble l’avoir retardé.
La Niña ne devrait pas demeurer très longtemps par contre en place. Il s’agit en effet d’une manifestation modérée du phénomène et il devrait demeurer en place pour seulement quelques mois. Plus précisément, il y a 59% de chances qu’il soit présent de février à avril et ensuite, 60% qu’il passe à des conditions neutres dans le Pacifique de mars à mai. Cette courte présence tranche avec l’épisode précédent qui est demeuré pendant trois ans, avant de s’éclipser en 2023.
Plusieurs effets sur la météo sont anticipés avec un facteur La Niña. Pour le Québec, cela signifie possiblement plus de précipitations. Selon Météomédia, le passage des tempêtes au nord influencera si les précipitations seront sous forme de neige ou de pluie. Il faudra donc rester à l’affût pour le reste de la saison froide. Dans le reste du continent nord-américain, cela pourrait se traduire par un hiver plus doux et sec, surtout pour les régions du sud et de l’ouest.
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Même en Amérique du Sud, moins de pluies pourraient survenir, ce qui pourrait affecter les cultures. L’Argentine a d’ailleurs été affectée par du temps plus sec, mais de la pluie est prévue pour la mi-janvier, ce qui devrait aider aux cultures de soya. Les conditions seront toutefois à surveiller dans l’hémisphère Sud.
Après La Niña, les experts de la NOAA prévoient un épisode neutre avant de voir réapparaitre El Niño vers la fin de 2025. Ce dernier se caractérise par du temps chaud et pluvieux. Il est encore trop tôt toutefois pour déterminer s’il s’agira d’un événement fort, modéré ou faible du phénomène climatique. Le dernier El Niño s’est terminé en juin 2024.
La température moyenne du globe en 2024 a d’ailleurs été de 1,6 °C plus chaude que celle de l’ère préindustrielle (1850-1900), a affirmé le service changement climatique (C3S) de Copernicus le 9 janvier. L’année précédente, 2023, elle avait atteint 1,48 °C de plus que le niveau préindustriel.
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