Paris refuse de lever l’embargo sur le boeuf britannique

Publié: 5 août 2002

Paris (France), 29 juillet 2002 – La France a réitéré à la Grande-Bretagne son refus de lever l’embargo sur le boeuf britannique et a réaffirmé qu’une « position sera prise » après un nouvel avis de l’Agence française de sécurité sanitaire prévu courant septembre, a-t-on indiqué au ministère de l’Agriculture.

Le ministre français de l’Agriculture, Hervé Gaymard, a reçu l’ambassadeur de Grande-Bretagne, John Holmes, avec lequel il s’est notamment entretenu de ce dossier, a rapporté à Reuters Gisèle Rossat-Mignot, conseillère pour la Sécurité sanitaire auprès du ministre français.

À lire aussi

Richard Ouellet, professeur titulaire de la Chaire sur les nouveaux enjeux de la mondialisation économique de l’Université Laval, a présenté une conférence portant sur la place singulière de l’agriculture dans les accords internationaux au premier Grand colloque de la mise en marché collective.

Il faut arrêter de s’excuser pour la gestion de l’offre

En cette année 2025 marquant le 70e anniversaire de la mise en marché collective, le Canada peut et doit mettre de l’avant ses politiques nationales en agriculture, surtout la gestion de l’offre.

« La France a dit qu’elle maintenait sa position. Nous attendons l’avis de l’Afssa qui sera connu dans le courant septembre. Après cet avis une position sera prise », a-t-elle précisé à l’issue de la rencontre.

« L’ambassadeur a pris note », s’est-elle contentée de souligner.

Le 17 juillet, la Commission européenne a demandé à la Cour de justice de l’UE d’infliger rapidement une astreinte quotidienne de 158 250 euros à la France pour son refus de lever l’embargo.

Source : Reuters