La première conférence de l’ONU sur l’eau en plus de 50 ans a débouché sur peu de mesures concrètes quant à une meilleure utilisation de la ressource, mais elle a eu l’avantage de rappeler sa rareté et l’importance de bien la gérer, quelques jours après le dépôt d’un rapport très inquiétant sur le réchauffement climatique.
La Conférence sur l’eau, qui se déroulait à New York du 22 au 24 mars au siège de l’ONU, a débuté en indiquant que l’eau était un bien commun et non une marchandise, puisqu’elle est essentielle au bien-être humain.
L’un des principaux résultats de la Conférence est la création du Programme d’action pour l’eau qui recensera tous les engagements volontaires liés à l’eau et suivra leurs progrès. L’ONU en aurait compté 689 pour le moment et un appel à la science a été lancé afin de soutenir les gestes pour sécuriser l’eau potable.
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D’autres mesures de suivi sont à l’étude, notamment la nomination d’un envoyé spécial pour l’eau. Il a de plus été convenu de mettre de l’avant l’eau dans la perspective du Sommet sur les objectifs de développement durable, qui se tiendra au mois de septembre prochain, ainsi que du Sommet de l’avenir en 2024.
La Conférence de l’ONU sur l’eau 2023 visait à accélérer les progrès vers l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici à 2030.
Le responsable de l’événement avait indiqué en début de débats que « des décennies de mauvaise gestion et d’utilisation abusive ont intensifié le stress hydrique, menaçant les nombreux aspects de la vie qui dépendent de cette ressource cruciale ». L’aspect crucial de l’eau a été souligné pour l’humanité. « Le dysfonctionnement de l’ensemble du cycle de l’eau compromet les progrès accomplis sur toutes les grandes questions mondiales, de la santé à la faim, de l’égalité des sexes à l’emploi, de l’éducation à l’industrie, et des catastrophes à la paix. »
