La génétique contre le SRRP; Les ruminants sélectionnent leurs aliments; Grippe aviaire chez les porcs; Pas d’effet de photopériode sur la qualité du colostrum; Les foies gras scrutés aux ultrasons !
par Marie-Josée Parent, agronome, et Alain Fournier, agronome, M.Sc.
La génétique contre le SRRP
Des chercheurs de l’Université Justus-Liebig de Glessen, en Allemagne, ont démontré que les porcs de race Wiesenauer Miniature (MI) sont plus efficaces que les porcs commerciaux de race Pietrain (PI) pour contrer le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP). Sept porcs MI ont été comparés à huit PI lors d’une infection à une souche atténuée de SRRP. Le statut clinique, la virémie et la séroconversion des porcs ont été comparés. Aucun signe clinique n’a été observé durant ce test.
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La virémie a atteint son apogée lors de la 6e journée postinfection chez les porcs PI, alors que les porcs miniatures l’ont atteinte lors de la 12e journée. La virémie a duré jusqu’à 35 jours chez les MI et 72 jours chez les PI. Les porcs miniatures ont également été plus efficaces dans la production d’anticorps. Cette recherche sème l’espoir dans l’établissement de marqueurs génétiques pour le contrôle de la plus importante maladie des troupeaux porcins.
Source : VetsWeb.com
Les ruminants sélectionnent leurs aliments
Avec l’évolution, les bovins et les ovins ont appris à sélectionner leurs aliments en fonction de leurs besoins, tout en minimisant les risques d’être tués par des prédateurs ou par l’ingestion de toxines. En général, les pratiques contemporaines d’élevage les empêchent de sélectionner leur nourriture.
Dans une revue de littérature, S. Mark Rutter, du Harper Adams University College en Grande-Bretagne, rapporte que les ovins et les bovins mis à l’herbe marquent une préférence d’environ 70 % pour le trèfle (offert sous forme de monoculture avec des graminées). Ils adoptent aussi toujours un comportement diurne. De plus, les bovins laitiers et les ovins autorisés à choisir leur nourriture produisent plus que ceux qui broutent des peuplements mixtes. « Il semble que les animaux en mesure de sélectionner ce qu’ils mangent optimisent leur propre rendement sur le plan nutritif, un avantage potentiel pour l’environnement qui mériterait d’être étudié davantage », résume le chercheur.
Source : Canadian Journal of Animal Science, Agricultural Institute of Canada