Afin de minimiser les risques de compaction, l’application de lisier avec des tuyaux d’irrigation gagne en popularité. Puisque les boyaux traînent à la surface du sol, cette technique est habituellement utilisée au printemps avant le semis du maïs ou après la récolte de blé ou de soya. Une étude a été mise en place en 2014 pour vérifier la faisabilité de cette technique en postlevée du maïs et valider le stade maximal de la culture. Les producteurs veulent s’assurer que la valeur fertilisante du fumier est plus élevée que les dommages possibles à la culture.
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Des récoltes décevantes par secteurs à l’horizon
La série de difficultés rencontrées par les cultures depuis le début de la saison a résulté en différents stress qui affecteront les rendements du maïs et du soya cette année, selon les données recueillies lors de la Tournée des grandes cultures.
Aux fins de l’étude, un boyau de 15 cm (6 po) a été rempli d’eau et a traversé les parcelles deux fois (en direction opposée) à l’aide d’un tracteur.
Le traitement V5 n’a pas pu être réalisé en 2015 à cause de pluies trop abondantes. Les résultats préliminaires indiquent que cette technique d’application de lisier peut être utilisée jusqu’au stade V3 du maïs sans affecter le rendement final de façon significative. Le stade V3 correspond au stade trois feuilles déployées dont les collets sont visibles. L’étude financée par les associations de producteurs en Ohio doit se poursuivre jusqu’en 2018 pour générer cinq ans de données.
Source : Ohio Corn Newsletter