Les résultats du Réseau des grandes cultures du Québec (RGCQ) 2023 pour le soya ont montré en général peu de différences par rapport à l’an dernier, à l’exception d’une légère hausse des rendements au final.
Le bilan des essais de 190 variétés peut surprendre, surtout que les conditions d’une année à l’autre ont été très différentes, avec beaucoup de temps sec en 2022 et au contraire, beaucoup de précipitations en 2023. Le soya semble avoir été en mesure d’explorer son potentiel dans les essais du RGCQ bien que ces derniers n’aient pas été épargnés par la variabilité qui s’est aussi manifestée dans les champs.
La saison a débuté avec du temps très sec qui a causé une levée inégale, une situation ayant eu un impact à long terme. La pluie qui a suivi a permis aux plants de se reprendre mais encore là, les pluies abondantes ont retardé la maturité d’environ une semaine, indique Martin Lacroix, coordonnateur soya et canola pour le RGCQ. « Des variétés qui demandent de 125-126 jours ont par exemple eu besoin de 132-133 jours cette année », illustre Martin Lacroix. Le problème a été enregistré dans toutes les régions. L’atteinte plus tardive de la maturité a pu affecter le rendement plus directement dans les endroits plus frais.
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Les principaux grains ont débuté la semaine avec difficulté avant de reprendre du poil de la bête.
Les conditions humides auraient pu laisser place à plusieurs problèmes qui sont demeurés dans l’ensemble circonscrits. C’est le cas de la sclérotinose qui a fait peu de dégâts en raison d’une apparition tardive. Martin Lacroix ne signale pas non plus de présence significative d’insectes nuisibles. La pluie semble avoir délogé les pucerons qui ont été peu présents. La pluie a favorisé la croissance des plants qui ont atteint une bonne hauteur avec comme conséquence de la verse par endroit.
Mais somme toute, le rendement du soya est bon en général au RGCQ pour 2023. « On a été chanceux », résume le coordonnateur.
