Depuis quelques années, des cultivars de soya de plus en plus tardifs sont proposés aux producteurs. Un semis plus hâtif, des périodes sans gel plus longues (sauf 2014) et la quête de rendement maximum favorisent l’utilisation de ces cultivars.
On utilise des droites de régression pour comparer les rendements de variétés de maturité différente. De façon générale, ces droites ont une pente positive; les cultivars plus tardifs génèrent plus de rendement en grain. Le Wisconsin Soybean Research Program a compilé les données de 893 variétés de 2004 à 2009 pour identifier le groupe de maturité pour trois grandes régions qui procurait le maximum de rendement. Le graphique ci-dessous illustre les résultats de la région Centre Nord dans l’État du Wisconsin, aux États-Unis.
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Le rendement maximum est atteint par les cultivars de maturité relative 2.0-2.2. Or, sur le graphique, la ligne brune souligne tous les cultivars qui obtiennent un rendement d’au plus 10 % d’écart du rendement maximum. Ceci indique que les caractéristiques individuelles de chaque cultivar sont plus importantes que son groupe de maturité pour déterminer le potentiel de rendement.
Source : The Soy Report, Wisconsin CM Newsletter