Comme l’a démontré l’été 2023, les effets des changements climatiques se font bel et bien sentir et les agriculteurs sont souvent à l’avant plan de ces bouleversements dans le climat.
La Perdue University, aux États-Unis, a voulu savoir de quelle manière les producteurs américains avaient modifié leurs pratiques culturales pour affronter ces changements. Selon un sondage mené par le Ag Economy Barometer, un quart des producteurs de maïs et de soya ont changé leurs manières de faire pour faire face aux aléas de la météo.
Les changements les plus courants ont été le recours à la culture sans labour, l’utilisation de différentes combinaisons de cultures ainsi que le recours à des variétés résistantes à la sécheresse.
À lire aussi
Les grains plombés par les bonnes conditions
Une semaine après avoir engrangé de fortes hausses, les principaux grains repartent de plus belle à la baisse.
« Le temps sec du printemps et de l’été dernier ont stimulé les discussions entre les producteurs sur les changements dans les conditions météorologiques à long terme », ont écrit James Mintert et Michael Langemeier, qui supervisent le Ag Economy Barometer. Ils ont donc demandé aux producteurs de maïs et de soya s’ils avaient explicitement modifié leurs pratiques agricoles en réponse à ces changements. « Près d’un producteur de maïs/soya sur quatre (24 %) interrogé dans l’enquête d’octobre a indiqué avoir mis en œuvre des changements dans ses opérations agricoles pour mieux faire face aux changements climatiques. »
Parmi les producteurs ayant apporté des changements, 25% ont indiqué qu’il avait adopté ou augmenté le recours au semis direct, 23% ont modifié les combinaisons de cultures et 20% ont opté pour des variétés résistantes à la sécheresse.
Les entrevues menées par Purdue ont été faites auprès de producteurs agricoles ayant une production d’une valeur d’au moins 500 000$ par année.
