Des chercheurs du Manitoba mènent trois études sur l’impact des productions laitières et bovines sur le bien-être des producteurs manitobains, mais aussi d’autres provinces de l’Ouest canadien et de l’Ontario.
Une étude en production laitière évaluera l’impact de l’installation et de l’adaptation aux robots de traite sur le bien-être des producteurs. Deux autres études porteront sur l’impact de la gestion agricole et de la santé animale sur le bien-être des producteurs laitiers et bovins.
Les projets de recherche sont menés par la professeure adjointe Meagan King de l’Université du Manitoba, mais le projet sur la santé mentale des producteurs laitiers est aussi mené en collaboration avec les chercheuses Andria Jones-Bitton, Brianna Hagen et le Charlotte Winder de l’Université de Guelph.
À lire aussi

Des haies brise-vent pour lutter contre la chaleur
La ferme WB a planté des haies brise-vent qui, à maturité, procureront de l’ombre à leur troupeau de vaches Highland lors des journées chaudes d’été. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’expertise et au financement d’ALUS Montérégie.
Pour l’étude sur les entreprises laitières lors de l’adaptation à la traite robotisée, les producteurs devront répondre à une enquête d’une durée de 30 minutes, une fois avant et deux fois après l’installation. La participation est confidentielle, mais la permission d’accéder aux dossiers de traite fera partie de l’étude. Les participants doivent être de l’Ontario et des provinces de l’Ouest.
Les deux autres études sont semblables, l’une pour la production bovine et l’autre pour la production laitière. Les études exploreront les facteurs liés à la santé mentale des producteurs, notamment la démographie, la gestion de la ferme, l’environnement de travail, les responsabilités et les liens entre le bien-être des producteurs et la santé animale.
Les producteurs de bovins répondront à des questions dans le cadre d’un sondage en ligne de 20 minutes pour aider à évaluer s’il existe des différences entre le bien-être des vaches-veaux, les antécédents et le bien-être des producteurs de parcs d’engraissement, les perspectives sur les animaux sauvages à la ferme et les protocoles de contrôle des animaux. Les participants doivent être âgés d’au moins 18 ans et être propriétaires-exploitants d’une exploitation bovine en Ontario, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan ou au Manitoba. L’étude en production laitière est financée par les Producteurs laitiers de l’Ontario. Même si ces enquêtes ont lieu dans d’autres provinces, il sera intéressant d’en connaître les résultats. La cueillette des informations a lieu jusqu’à l’automne 2023.
Source : Farmtario