Plusieurs dizaines de millions de dollars seront accordés pour des mesures d’atténuation dans l’industrie porcine, ainsi qu’à l’Agence canadienne d’inspection des aliments du Canada en regard avec la peste porcine africaine qui a décimé une partie du cheptel porcin chinois il y a trois ans. Bien que la maladie n’ait pas été rapportée au Canada et au Québec, le gouvernement fédéral poursuit ses efforts de prévention dans ces investissements qui pourraient atteindre 45,3 M$.
Jusqu’à 23,4 M$ seront consacrés pour soutenir certaines priorités dans la préparation, telles que les évaluations de biosécurité, la coordination de la gestion des porcs sauvages, la modernisation des abattoirs existants, les analyses sectorielles et les projets de recherche liés à cette maladie. Les détails n’ont pas été dévoilés puisque le programme est en cours d’élaboration.
L’Agence canadienne d’inspection des aliments du Canada recevra pour sa part jusqu’à 19,8 M$. Les fonds serviront à soutenir la capacité des laboratoires à établir des ententes de zonage avec d’autres partenaires commerciaux et à aider la communauté internationale à mettre au point un vaccin sécuritaire et efficace contre la peste porcine, tout en correspondant aux exploitations agricoles canadiennes.
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La peste porcine est une maladie porcine mortelle qui se propage par contacts directs et indirects avec des cochons, du porc et des sous-produits de porc ayant été infectés.
Le gouvernement fédéral rappelle qu’un seul cas au Canada causerait la fermeture immédiate des frontières aux exportations de porc canadien, ce qui représente 70 % de la production porcine canadienne. L’Agence des services frontaliers du Canada a reçu jusqu’à 2,1 M$ pour le renforcement des contrôles frontaliers puisque la sécurité douanière fait partie des solutions pour prévenir la possibilité d’éclosions, explique le gouvernement.
