Le sphincter et la kératine présents dans le canal du trayon sont les premières lignes de défense contre les bactéries environnantes. Il est essentiel de maintenir un environnement sec et propre dans la logette. Plus il y a de bactéries sur les trayons, plus grand est le risque que celles-ci pénètrent et envahissent ces canaux. Lorsque ces barrières sont franchies, les bactéries se multiplient dans le canal du trayon ainsi que les globules blancs (cellules somatiques) qui sont la ligne de défense de la glande mammaire.
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Un autre prix pour Jean Morin de la Fromagerie du Presbytère
Au fil des dernières années, la Fromagerie du Presbytère est devenue une fromagerie emblématique au Québec. L’homme derrière cette réussite, Jean Morin, vient d’être honoré de multiples façons.
Bien que le sable soit reconnu comme un milieu où les bactéries croissent difficilement, lorsqu’il devient saturé d’urine, de lait et de fèces, son contenu en matière organique augmente ainsi que son humidité, ce qui hypothèque la qualité de la litière. Idéalement, le sable ne devrait pas contenir plus de 3 % de matière organique et moins de 5 % d’humidité.
Des chercheurs de l’Université de l’État de l’Illinois, lors d’une étude réalisée sur 20 fermes de cet État, ont observé que les cellules somatiques s’accroissaient lorsque la matière organique et l’humidité augmentaient dans la litière de sable. Les fermes de l’étude produisaient en moyenne 36 kg de lait par jour et possédaient un comptage moyen de 204 000 cellules somatiques par ml. Les litières de sable contenaient en moyenne 3 % de matière organique et 8 % d’humidité. Pour prévenir les nouvelles infections, le maintien d’une litière de sable propre (moins de 3 % de matière organique) et sèche (moins de 5 % d’humidité) est essentiel.
Source : Joint annual meeting