Mieux comprendre la transition vers le robot

Publié: 3 janvier 2017

Joany Ferland, étudiante à la maîtrise à l'Université Laval.
Joany Ferland, étudiante à la maîtrise à l'Université Laval.
Joany Ferland, étudiante à la maîtrise à l'Université Laval.

L’étudiante Joany Ferland a analysé la transition vers un système automatisé sous la supervision des chercheurs Doris Pellerin de l’Université Laval et de Elsa Vasseur, titulaire de la chaire de recherche sur la Vie durable des bovins laitiers de l’Université McGill. Joany Ferland est autourd’hui étudiante à la maîtrise à l’Université Laval. « C’est plus des raisons sociales qu’économiques qui poussent les gens vers le robot », expliquait-elle lors de la session d’affiches au Symposium sur les bovins laitiers, le 27 octobre dernier.

En effet, alors qu’un robot a une durée de vie de 12 ans, seulement 6% des 213 fermes laitières sondées à travers le Canada ont rentabilisé leur investissement. En fait, la moyenne de temps de récupération de l’investissement est de 99 ans. Les 25% meilleurs récupèrent leur argent en 25 ans.

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Les producteurs ayant fait la transitions ont amélioré la production laitière (10 764 kg/vache/an vs 10 027), ont amélioré l’intervalle de vêlage (419,8 jours vs 426,5), ont déterioré leur taux de réforme (39% vs 37,5) et consacrent moins de temps de travail par vache (8,3 heures/vaches/an vs 23,4).

Les producteurs se disent très satisfaits de leur qualité de vie. En effet, 61,5% accordent la note la plus élevée à la satisfaction pour la qualité de vie. Ainsi, même si l’investissement n’est pas rentable, il apporte des avantages à considérer dans sa décision de faire le saut ou non.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marie-Josée Parent

Marie-Josée Parent

Agronome et journaliste

Marie-Josée Parent couvre les productions laitière, bovine, avicole et porcine au Bulletin des agriculteurs.