Faire le vide en faisant le plein

Faire le vide en faisant le plein

Me voilà sur la route pour livrer ma première conférence de 2024

Enfin de la neige et du soleil. J’attendais avec impatience les bonnes conditions pour pouvoir enfin dérouiller mes skis, de même que mon corps. Je réussis à faire le vide en même temps que je fais le plein d'énergie. Me voilà maintenant prêt pour livrer ma première conférence de 2024.

Installer des nichoirs, tondre nos bordures de cours d’eau le plus tard possible favorise la floraison des plantes indigènes qui elles nourrissent et abritent nos pollinisateurs.

Demi-vérités sur les pesticides et la biodiversité

L’apiculteur près de la ferme nous a confirmé que la variété de nos cultures avait sauvé ses abeilles

Pendant les Fêtes, j’en ai profité pour faire des activités afin de me sortir l’agriculture de la tête. En faisant des sudokus, je me suis fait envahir de publicités qui parlent du déclin de la biodiversité causé par certains pesticides utilisés par les agriculteurs. C’est tellement facile émettre ce genre de demi-vérités…


Construire des souvenirs autour de nos aménagements. Léo sur le mont Bellevue sous le nichoir à chauve-souris.

Du sable dans les veines

Nos souvenirs qui guident notre passion ne sont pas en nombre de litres de lait ou en nombre d’hectares, mais plutôt concrets reliés à nos émotions.

Nos souvenirs qui guident notre passion ne sont pas en nombre de litres de lait ou en nombre d’hectares mais plutôt en émotions.



Notre clôture à neige végétale de lin va -t-elle sauver notre blé d’hiver? 2024 on arrive.

60 mm de pluie en moins de 12 heures…

Notre semis direct accompagné de nos plantes de couverture a permis de garder le sol bien en place

2023 une année à oublier? De mémoire, c’est l’année la plus complexe qu’on a eu à gérer. Et comme si Dame météo voulait nous souligner qu’elle n’hésiterait pas à recommencer. Elle nous envoie un beau déluge pour clore notre année 2023. Voir en vidéo.

Partager le pourquoi et le comment

Partager le pourquoi et le comment

Ce que je trouve important de partager, c’est le raisonnement qui nous a amené à certaines décisions

La semaine dernière, j’ai présenté le fonctionnement de notre ferme à un groupe d’étudiants de l’Université Laval. En gros, je partage nos réflexions qui nous ont guidés depuis nos débuts vers la ferme qu’on exploite aujourd’hui. Un beau privilège accompagné d’un certain défi.


Maki observe, pas de son, seulement de la belle neige toute neuve. Une belle façon de faire un trait sur la dernière saison avant de complètement sauter dans l’autre. Ça n’a pas de prix!

Ça n’a pas de prix

L’arrivée de la neige me permet de créer un espace entre la fin d’une saison tout en ayant déjà le pied dans la suivante

Wow! Une vraie belle neige toute fraîche! J’enfile mes raquettes et je pars à l’aventure dans notre petit boisé. Vrai qu’autour d’un boisé, les rendements des récoltes ne sont pas à leurs meilleurs. D’un côté, un petit boisé, ça ne paye pas. De l’autre, ça n’a pas de prix!

Défi carbone au quotidien

Défi carbone au quotidien

Sol plus en santé, plus grande biodiversité, une ferme en meilleure équilibre sont des atouts globaux

J’ai assisté à un atelier de travail du groupe Agriclimat. Impressionnant tout le travail de recherche qui se fait afin d’évaluer différentes approches qui pourraient nous permettre de mieux nous adapter aux changements climatiques. C’est un défi de taille, mais comment on s’organise pour faire notre part?


Il est là la majorité du temps. Une ressource énergétique inépuisable et gratuite. Suffit d’apprendre à mieux s’en servir.

Mieux utiliser cette énergie gratuite

Ça passe par le travail réduit et le semis direct

Changements climatiques, énergies fossiles de plus en plus rare. Ajoutons à ça nos coûts de production qui augmentent et vont continuer d’augmenter. Intrants, équipements, infrastructures sont déjà en forte hausse. Pourquoi alors ne pas utiliser cette ressource énergétique inépuisable et gratuite?

Le maïs est récolté. Le couvert végétal va s’exprimer un peu plus. Prêt pour le semis du soya 2024.

Combien vaut le semis direct?

On se retrouve donc avec un tracteur qu’on peut amortir sur 40 ans si on vise la vie maximale de 10 000 heures

Chaque année, on évalue l’ensemble de notre système de culture, question de valider si nos résultats sont à la hauteur. Les pesées de notre parcelle d’évaluation de nos hybrides nous ont confirmé que nos rendements étaient légèrement en haut de notre moyenne.