Le soya a cumulé des gains durant quatre séances consécutives cette semaine en réponse aux dernières déclarations de la Chine. Le gouvernement chinois a indiqué qu’il renoncerait à certains tarifs liés à l’importation de produits agricoles américains. Ces propos ont renouvelé l’espoir d’une entente prochaine entre Washington et Pékin. Le retrait des tarifs seraient appliqués à certaines sociétés liées à la production de porcs et de soya.
Les déclarations ont été bien reçues des marchés puisque le soya est un des produits les plus affectés par la guerre commerciale entre les deux pays. Depuis, le Brésil et l’Argentine ont augmenté leurs échanges commerciaux avec la Chine, ce qui a mené les États-Unis à réagir en augmentant les tarifs sur l’importation de l’acier provenant de ces deux pays.
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Le soya replonge
Le statu quo de la Chine quant à ses achats de soya américain inquiète les marchés.
Le contrat à terme le plus actif pour le soya a grimpé à 8,89 $US le boisseau vendredi. Il s’agit de son niveau le plus élevé depuis le 26 novembre après avoir rebondi d’un creux de trois mois atteint lundi dernier à 8,6750 $US.
Des analystes ont interprété la remonté du soya comme étant en réaction à une survente de contrats survenue la semaine dernière. La prudence serait toutefois de mise puisque malgré les ennuis météo connus en Amérique du Sud, le Brésil pourrait procéder à une récolte record dans les prochains mois. La Chine pourrait donc changer son fusil d’épaule et retourner s’approvisionner de nouveau au Brésil et en Argentine, comme il l’on fait dans les dernier mois.
Le blé a reculé avoir sa forte remonté de la dernière semaine, en raison de nouvelles données mondiale confirmant les réserves suffisantes de la céréale.
Le contrat à terme du boisseau de blé a terminé à 5,2450 $US.
Le boisseau de maïs a pour sa part fini vendredi inchangé à 3,7675 $US.