La volatilité a été à son comble cette semaine sur les marchés alors que les nouvelles et les décisions prises par les divers gouvernements ont déboulé à un rythme de plus en plus rapide. Selon les experts, cette incertitude va demeurer encore pendant un certain temps sur les marchés. Il est en effet impossible de mesure l’ampleur de la propagation et ses effets sur la demande.
Le président Trump a annoncé après la fermeture de la Bourse de Chicago des mesures pour soutenir l’économie. L’annonce d’un discours de la Maison-Blanche avait déjà toutefois donné un certain soutien aux marchés en cours de journée vendredi.
À lire aussi

Le soya continue de progresser
La fève a enregistré son meilleur prix en deux mois à Chicago sur des rumeurs d’achat de grains vers la Chine.
Les principales céréales n’ont pas échappé à ce vent de panique, bien que le cours du soya ait également été influencé par la récolte en Amérique du Sud. Tel que prévu, la production est abondante et ira grossir les réserves mondiales. Les ventes de soya américain vers la Chine demeurent faibles tandis que les échanges entre le Brésil et l’Argentine se portent plutôt bien. Le soya de cette région du monde demeure plus abordable que le soya américain et selon l’accord conclu avec les États-Unis, la Chine peut acheter ailleurs si les conditions de marché ne sont pas favorables. La Chine a d’ailleurs dû réduire de manière importante ses achats à la suite de la crise du corona virus qui a secoué le pays.
Le boisseau de maïs pour mai a terminé vendredi à 3,6575 $US contre 3,7600 $US vendredi dernier.
Le boisseau de blé pour mai a fini à 5,0600 $US par rapport à 5,1575 $US une semaine plus tôt.
Le boisseau de soya pour mai a terminé à 8,4875 $US comparativement à 8,9125 $US la semaine dernière vendredi, soit son niveau le plus bas depuis mai 2019.