La grande montée des prix s’est terminée abruptement cette semaine, en partie en lien avec une météo plus favorable aux cultures en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. D’autre part, la volatilité créée par la guerre en Ukraine a pris une autre facette avec une prise de profit et un recul des cours après la forte montée des dernières semaines.
Les prairies américaines ont reçu des précipitations bienvenues dans la région et une météo clémente est aussi prévue dans les prochains jours, ce qui a tenu vers le bas le prix du blé. En Amérique du Sud, les conditions se sont aussi améliorées, au point où la condition des cultures a été remontée en Argentine, comme celle du maïs.
Des détenteurs de positions à court terme sur les contrats à terme ont liquidé une partie de leurs achats cette semaine afin d’empocher un profit, ce qui a fait reculer les prix. L’incertitude reste toutefois grande quant à l’avenir puisque la Russie a indiqué qu’elle n’exporterait pas de grains d’ici la fin juin et que la saison en Ukraine est dans le flou. L’absence de la production ukrainienne et russe sur le marché mondial aurait un impact important sur les prix dans les prochains mois, surtout si le conflit perdure.
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Semaine positive sur les marchés
Malgré un rehaussement de la récolte prévue cet automne aux États-Unis, les principales céréales ont terminé en hausse à Chicago.
En parallèle, la descente du prix des huiles végétales a eu un effet sur le prix des grains, dont celui du soya.
Le boisseau de blé pour mai a terminé à 10,64 $US, contre 11,0600 $U la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour mai a fini vendredi à 7,42 $US, par rapport à 7,62 $U une semaine plus tôt.
Le boisseau de soya a conclu à 16,68 $US, comparativement à 16,76 $US vendredi dernier.