*Le prix des grains actuellement a amené des producteurs à délaisser des superficies en foin. L’enjeu de maximiser les rendements des plantes fourragères est alors de taille si les superficies sont plus petites.
Si on questionne un producteur sur son rendement en céréales, maïs ou soya, la réponse est simple et rapide. Du capteur de rendement de la batteuse, à la capacité des silos, en passant par la pesée des voyages vendus, c’est assez facile de s’y retrouver.
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Le nombre d’avis de dommages à La Financière explose en raison de l’excès de pluie enregistrée au printemps, selon son bilan de mi-saison. Ce qui laisse croire que les indemnités en assurance récolte pourraient bondir cette année.
Dans la production de foin, le dossier est tout autre. De quelle grosseur sont les balles? Quel type de presse a été utilisé ? À quelle pourcentage de matière sèche ? Quel est la compaction des balles ou dans les silos? Ces questions peuvent paraître trop longues à répondre, alors on arrête souvent là! Par contre, répondre à cette question est tout aussi important que dans les grains.
Alors que la moyenne provinciale de rendement varie de 5-7 tonnes de matière sèche par hectare (TMS/Ha) au fil des années, le potentiel de nos plantes fourragères se situe plus atour de 10 à 12 TMS/Ha. Maximiser le potentiel des plantes fourragères doit débuter par connaître son rendement au champ.
Pour mieux adapter la protection collective d’assurance récolte Foin et pâturage, la Financière Agricole a mandaté le Centre d’Étude sur le Coût de Production en Agriculture (CECPA) de collecter l’information via l’application Collecto. L’information est recueillie pour le foin récolté, et ce, sous tous ces formats, à l’exception du maïs fourrager.
Quelques minutes prises par fauche pour transmettre les informations et en échange, vous contribuez à l’ajustement des rendements de référence des fourrages au Québec.
Dans le cadre de votre entreprise, connaître vos rendements vous permettra également d’analyser si certains champs sont problématiques afin d’apporter des correctifs mais également d’obtenir vos coût de production et ainsi établir un juste prix pour la vente.
Comment y participer?
Pour s’inscrire ou pour tout autre interrogation, le titulaire de l’assurance récolte peut le faire par courriel au [email protected] ou par téléphone au 418-833-2515 poste 228.
Ensemble, embarquons dans le projet et maximisons le potentiel de nos plantes fourragères !
*Texte réalisé en collaboration avec le Conseil québécois des plantes fourragères. Les propos exprimés dans le texte relèvent toutefois de l’auteur et n’engagent pas le CQPF.
