Le blé a reculé à un creux de cinq mois vendredi. La perspective de voir reprendre les exportations du blé hors d’Ukraine, ce qui pourrait nuire aux gains réalisés dans la demande des stocks américains.
La Russie, l’Ukraine, la Turquie et les Nations Unies sont sur le point de signer une entente la semaine prochaine visant à rétablir les exportations de céréales dans la mer Noire.
Le maïs a affiché un septième gain dans les sept dernières séances en raison du temps chaud qui plane dans les régions agricoles des États-Unis, alors que la pollinisation des cultures est en cours.
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Une semaine mi-figue mi-raisin pour les céréales
Après l’euphorie de la semaine dernière, le manque de certitude sur l’entente sino-américaine a mené à des pertes pour certaines céréales.
Le soya suscite également des inquiétudes face aux conditions météorologiques, mais n’a pu rebondir puisque les cultures ne se trouvent pas à un niveau critique.
Les gains affichés par le dollar américain n’ont pas aidé non plus à rendre les céréales américaines attrayantes du côté des exportations.
Le boisseau de blé pour septembre a terminé à 7,7675 $US, contre 8,91 $US la semaine dernière. Le boisseau a reculé jusqu’à 7,6575 $US, son niveau le plus bas depuis le 11 février. Il s’agit d’une perte hebdomadaire de près de 13%, la plus importante depuis mars 2011.
Le boisseau de maïs pour décembre a fini vendredi à 6,0375 $US, par rapport à 6,24 $US une semaine plus tôt.
Le boisseau de soya pour novembre a clôturé à 13,4225 $US, comparativement à 13,96 $US vendredi dernier.