La semaine s’est déroulée en dents de scie à Chicago. Après un rapport favorable du gouvernement américain envers les grains, un taux d’inflation plus élevé que prévu et la perspective d’un relèvement important des taux d’intérêt a fait valser les prix d’un sommet de deux mois à leur pire score de la semaine.
Le département américain de l’Agriculture (USDA) a dévoilé lundi ses prévisions ainsi que l’état des stocks. Comme on s’y attendait, les attentes quant au rendement du soya ont été réduites, mais un peu plus que prévu. Avec des stocks faibles, les prix se sont maintenus, malgré le début de la récolte aux États-Unis sous de bonnes conditions.
Les fluctuations se sont maintenues avec la menace d’une grève du transport ferroviaire qui s’est toutefois réglée par une entente préliminaire jeudi.
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L’annonce d’un taux d’inflation plus élevé que prévu aux États-Unis, malgré une baisse des prix de l’énergie, a cependant replongé les prix dans le rouge. La menace d’une récession devient plus grande, surtout que la Réserve fédérale se verra probablement dans l’obligation de resserrer les taux d’intérêt de manière importante pour freiner l’inflation. L’annonce de la Fed est attendue ce mercredi et la plupart des analystes misent sur une hausse de 1% des taux d’intérêt.
Chacun des principaux grains a de plus été la cible de différentes pressions. Les semis de blé d’automne aux États-Unis sont ralentis par le temps chaud, ce qui a favorisé la céréale. La tension dans le mer Noire est encore vive et bien que l’Ukraine continue à exporter ses grains, l’incertitude demeure. En contrepartie, le pays poursuit ses récoltes et a entamé ses semis d’automne.
Le soya a perdu des plumes durant la semaine avec le dévoilement des chiffres sur les exportations américaines, dont la publication avait été interrompue durant quatre semaines en raison de difficultés du côté du USDA. Le soya argentin a ravi le plus de ventes dans les dernières semaines en raison d’un taux de change favorable. Le pays attire l’attention toutefois en raison de la sécheresse qui retarde les semis et pourrait même bousculer les scénarios des futures plantations.
Sur la scène internationale, l’attention sera tournée sur les négociations entre les Nations unies et la Russie. L’ONU tente d’obtenir davantage de fertilisants russes pour les pays défavorisé, alors que la Russie veut en contrepartie un relâchement des mesures adoptées contre elle depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le boisseau de blé pour décembre a terminé à 8,6 US, contre 8,7000 $US la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour décembre a fini vendredi à 6,77 $US, par rapport à 6,85 $US une semaine plus tôt.
Le boisseau de soya pour novembre a clôturé à 14,48 $US, comparativement à 14,12 $US vendredi dernier.
