Après plusieurs semaines de prix stables, le boisseau de soya a poursuivi sa remonté cette semaine.
Il a terminé à son niveau le plus élevé depuis le 22 septembre en raison de chiffres encourageants provenant des exportations et de la demande renouvelée pour l’huile de soya, utilisée dans les biodiésels. Un resserrement de l’offre par les pays de l’OPEP ont en effet renouvelé l’intérêt pour cette ressource qui a fait grimper le prix de l’huile de soya à un sommet depuis juin dernier. Des rumeurs d’un certain relâchement dans les mesures de confinement à la COVID-19 fait également espérer une demande plus forte dans les pays d’Asie.
Le blé a connu une semaine en montagnes russes. Après avoir indiqué qu’elle le renouvellerait pas son accord sur les transports des marchandises ukrainiennes, la Russie s’est ravisée et a indiqué qu’elle respecterait l’entente. La nouvelle a rapidement mis un terme à la poussée vers le haut du blé.
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La céréale a tout de même affiché des gains pour la semaine grâce à une diminution de la valeur du dollar américain. Les conditions difficiles en Australie, qui connait des pluies abondantes, ont également influencé le prix. La météo a également suscité des inquiétudes en France, qui connait son automne le plus chaud en 40 ans. Les cultures sont en effet tellement avancées qu’un gel soudain pourrait avoir des conséquences importantes pour le plus grand producteur de céréales d’Europe.
Le boisseau de blé pour décembre a terminé à 8,47758 $US, contre 8,2925 $US la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour décembre a fini vendredi à 6,8100 $US, par rapport à 6,8075 $US une semaine plus tôt.
Le boisseau de soya pour novembre a clôturé à 14,6225 $US, comparativement à 14,0025 $US vendredi dernier.