Une recrudescence des cas de peste porcine africaine a été notée en Chine depuis les fêtes du Nouvel an chinois, qui avait lieu le 22 janvier 2023. Ce qui fait dire à divers analystes que la production pour 2023 pourrait être amputée de 10%, rapporte Reuters.
Depuis la grave épidémie de 2018, qui a causé la mort de millions de porcs, le virus n’est jamais complètement disparu du pays, mais il a été mieux contrôlé grâce à des mesures d’hygiène renforcées et une meilleure détection.
Les cas de la maladie incurable augmentent habituellement en hiver, mais les cas rapportés depuis la fin janvier égalent le total des cas pour 2022. Certains élevages dans le nord du pays, où est concentré l’élevage de porcs, afficheraient des taux d’infection de 50%.
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Le CDPQ est devenu une référence en recherche porcine
Avec l’entrée en fonction de la Station de recheche de Deschambault cette année, le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ) devient une référence mondiale en recherche, notamment en alimentation de précision.
La production risque donc de souffrir cette année, surtout que les éleveurs avaient déjà réduit le nombre d’animaux dans la dernière année en raison d’une offre trop abondante et d’une baisse des prix sur le marché chinois.
En 2018 et 2019, au plus fort de l’infection de la grippe porcine en Chine, environ le tiers du cheptel porcin avait été décimé par la maladie. Cet événement avait créé une forte demande pour le porc produit à l’étranger puisque la Chine est le plus important consommateur au monde de porc. Le secteur porcin au Québec avait d’ailleurs profité de cette embellie.