Le canola demeure le plus rentable

La question s’est posée souvent dans les dernières années chez les producteurs de grains : est-il rentable de produire des petites céréales et du canola au Québec? Des conditions de cultures plus difficiles et des prix moins attrayants à la vente ont mené à un recul des superficies semées, surtout pour l’avoine et l’orge.

Selon les chiffres indexés (2021) par le Centre d’études sur les coûts de production en agriculture (CECPA), les céréales à paille et le canola demeurent rentables mais de manière inégale. Le canola arrive en tête en comparant les revenus et les coûts de production, suivi du blé et de l’avoine. L’orge termine le classement. Il faut souligner que les coûts dans le canola sont beaucoup plus importants que ceux des céréales.

Si le canola se place premier, les superficies cultivées demeurent toutefois minimes en raison des conditions climatiques qui ne sont pas favorables partout au Québec pour sa culture. Des données de 2022 semblent cependant indiquer que les producteurs s’essaient de plus en plus à la culture, une hausse qui se fait remarquer dans tous les grains de spécialité qui représentent toutefois seulement 1% de l’ensemble des cultures au Québec.

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Le CECPA a identifié 1910 entreprises cultivant des céréales et du canola, dont 551 entreprises admissibles à son étude. Elle a retenu 58 d’entre elles. Les superficies cultivées se partagent entre 160 et 1065 hectares.

Dans toutes les productions, les engrais et les semences représentent les charges les plus importantes en rapport aux coûts de production.