La semaine s’est bien terminée pour le blé qui a profité des inquiétudes sur le front météo en Europe. Le soya et le maïs ont terminé la semaine dans le rouge en raison d’une demande jugée décevante sur les marchés internationaux.
Le blé a remonté à son niveau du 1er mars dernier puisque le temps sec en Russie et en France font jaser, tout comme l’escalade récente du conflit en mer Noire. Il s’agit du troisième gain hebdomadaire consécutif pour la céréale.
Le soya et le maïs ont dû composer avec des chiffres qui ont déçu du côté des exportations. Les récoltes en Amérique du Sud font également en sorte que l’incertitude demeure quant à l’attrait des produits américains, malgré que la Bourse de Buenos Aires ait réduit de 2 millions de tonnes sa projection de récolte argentine de maïs cette année, à 52 millions. Un début projeté des semis aux États-Unis et des pluies bienvenues dans le Midwest ont également eu un impact négatif sur les prix.
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Les principaux grains ont débuté la semaine avec difficulté avant de reprendre du poil de la bête.
Les céréales ont toutefois pu compter sur le conflit au Moyen-Orient et les pressions exercées sur le pétrole. Les biocarburants ont en effet profité de la remontée du baril de pétrole durant la semaine.
Le maïs a également dû composer avec des rumeurs selon laquelle le programme sur le carburant durable en aviation pourrait être décevant pour le secteur après avoir suscité beaucoup d’attentes.
Le boisseau de blé pour mai a terminé à 5,6725 $US, contre 5,5475 $US la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour mai a fini vendredi à 4,3425 $ US, par rapport à 4,3925 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour mai a clôturé à 11,8500 $US, comparativement à 11,9250 $US une semaine plus tôt.