Juin se termine de manière bien abrupte pour certaines céréales. Le dévoilement de deux rapports vendredi a en effet donné le ton pour la semaine avec des estimations qui ont surpris le marché. Les réserves se sont avérées être plus généreuses tandis que les agriculteurs américains auraient privilégié le maïs ce printemps en raison des bonnes conditions météo.
Le soya, le blé et le maïs ont tous perdu des points vendredi mais le blé réussi à terminer en hausse pour la semaine. Il affiche tout de même un recul de 16% pour le mois, le plus important depuis juin 2022.
Le département américain a indiqué prévoir 91,5 millions d’hectares de maïs contre 90,3 millions d’hectares précédemment. Les superficies de blé ont-elles aussi rehaussées à 47,2 millions d’hectares. Le soya s’est vu retrancher des champs pour une estimation à 86,1 millions d’hectares, par rapport à 86,8 millions d’hectares.
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Les stocks américains de blé (702 millions de boisseaux), de maïs (4 993 Mbu) et de soya (970 Mbu) au 1er juin sont ressortis sensiblement supérieurs aux attentes du marché. Les réserves de maïs détenues par les agriculteurs pour le maïs seraient en plus les plus importantes en trois décennies, relevaient Reuters, tous des éléments qui contribuent à maintenir un prix faible pour la céréale.
Ailleurs sur le globe, les semis de blé progresseraient bien en Argentine tandis que la Commission européenne a relevé ses prévisions de récolte pour l’Union européenne, tout comme pour les exportations prévus pour 2024 et 2025.
Le boisseau de blé pour septembre a terminé à 5,7350 $US contre 5,6150 $US sur la semaine dernière.
Le boisseau de maïs pour septembre a fini vendredi à 4,0750 $ US, par rapport à 4,35 $US vendredi dernier.
Le boisseau de soya pour novembre a clôturé à 11,04 $US, comparativement à 11,6050 $US une semaine plus tôt.