La fraise du Québec inonde le marché

Publié: 30 juin 2006

Montréal (Québec), 29 juin 2006 – L’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec tient à se dissocier des propos tenus par certains producteurs lors de l’entrevue diffusée au Grand journal de TQS le 27 juin dernier. « Il est évident que la situation de la mise en marché de lafraise est extrêmement difficile cette année mais il est injuste de blâmerpubliquement les grandes chaînes de tous nos malheurs » souligne M. LouisGosselin, président de l’Association. D’ailleurs, nous retrouvons les fraisesdu Québec en promotion dans les circulaires cette semaine (chez IGA-Sobeys,Métro, Provigo-Loblaws). Le résultat n’est peut-être pas celui auquel lesproducteurs s’attendaient mais il faut dire qu’une multitude de facteursinfluencent la mise en marché de la fraise.

Les conditions météo ont même bousculé les récoltes en les faisantdébuter avec une avance d’une dizaine de jours par rapport aux annéesprécédentes, dans pratiquement toutes les régions du Québec. Bref, les fraisesdu Québec sont belles et bien arrivées dans toutes les régions et ce, en trèsgrande quantité !

Une bonne année de fraises peut malheureusement aller de pair avec uneannée plus difficile pour les producteurs. En effet, contrairement à plusieursautres secteurs agricoles, la production maraîchère ne dispose d’aucunestructure de mise en marché organisée pour l’ensemble du Québec. Chaqueproducteur préfère s’acquitter lui-même de cette tâche, réalisant ainsi unemise en marché dite individuelle dans un contexte de libre marché nordaméricain.

Il est important de rappeler que durant la saison de production, lesproducteurs bénéficient de la faveur des grandes chaînes qui priorisent lesfraises et framboises du Québec plutôt que les produits importés, même si cesderniers sont de plus en plus présents et à un coût souvent inférieur. Lesproducteurs concluent au préalable des ententes (souvent verbales) avec leschaînes et doivent s’assurer d’être en mesure d’offrir la qualité et lesvolumes promis. Les grandes chaînes alimentaires ont comme objectif d’offrirla meilleure qualité et les meilleurs prix possibles aux consommateurs.

« Toutefois, force est de constater que cette année, les efforts réalisésn’ont pas donné les résultats escomptés. Les producteurs doivent trouver dessolutions avec les distributeurs dans une atmosphère de partenariat » ajouteLouis Gosselin.

Maintenant aux consommateurs d’être au rendez-vous et d’en profiter pourfaire des provisions et pour concocter des recettes sublimes de tartes,confitures, gâteaux ou pour tout simplement déguster les fraises accompagnéesde yogourt ou de crème 35%….

Il n’y a aucune raison pour ne pas trouver la fraise du Québec là où vousfaites vos emplettes alors, exigez la !

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Association des producteurs de fraises et framboises du Québec
http://www.fraisesetframboisesduquebec.com

À lire aussi

La fraise du Québec inonde le marché

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.