Montréal (Québec), 5 juin 2003 – La FTQ et son syndicat affilié, les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), pressent la ministre fédérale des Ressources humaines, Madame Jane Stewart, de venir en aide aux salariés de l’industrie du boeuf qui ont perdu leur emploi à cause de la crise de la vache folle. Jusqu’ici, plus de 1 000 syndiqués ontperdu leur emploi au Québec (à l’abattoir Colbex à Drummondville et chezLevinoff à Montréal) et au Canada. Un plus grand nombre encore risquent desubir le même sort dans les jours à venir.
La ministre Stewart a refusé à ce jour d’annuler la période d’attente dedeux semaines préalable au versement des prestations d’assurance-emploi. Bienqu’une telle mesure ait été prise en Ontario pour venir en aide aux salariésmis en quarantaine pour prévenir la propagation du SRAS, on la refuse à ceuxet celles qui ont perdu leur emploi à cause de la crise de la vache folle etde l’embargo américain sur le boeuf.
M. Roy ajoute: « Comment peut-on tolérer que le gouvernement fédéral fermeles yeux sur les milliers de travailleurs et travailleuses de l’industrie duboeuf mis à pied ou en danger de l’être à cause de la maladie de la vachefolle? Nous nous attendons au moins à l’annulation de la période d’attente dedeux semaines et au versement des prestations le plus tôt possible. Si lacrise se poursuit, nous demanderons une indemnisation et une aide à plus longterme. »
« Ce n’est pas la première fois que des travailleuses et travailleurstouchés par l’effondrement d’un marché sont laissés pour compte ou à peineaidés par le gouvernement fédéral, dit M. Roy. On n’a qu’à penser à nosmembres qui ont perdu leur emploi dans l’industrie forestière à cause de lacrise du bois d’oeuvre, ou encore à ceux et celles qui sont sans travail dansles usines de transformation de la morue et du crabe. »
La FTQ et les TUAC invitent les gens à faire pression sur leurs députésfédéraux. On peut rapidement et facilement leur envoyer un message télécopié àOttawa en allant sur le site Internet du Congrès du travail du Canada (www.clc-ctc.ca ), ou encore télécharger une lettre en allant sur le site des TUAC(www.tuac.ca.).
Les TUAC représentent plus de 14 000 membres dans l’industrie du boeuf auQuébec et au Canada. La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise,représente plus d’un demi-million de membres.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Congrès du travail du Canada (CTC)
http://www.clc-ctc.ca/
Fonds de solidarité FTQ
http://www.fondsftq.com
Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC)
http://www.tuac-canada.ca/fr/
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