Olymel réagit à la manifestation CSN tenue pour contrer la fermeture de son usine

Publié: 28 février 2004

St-Hyacinthe (Québec), 21 février 2004 – Olymel s.e.c. réagit à la manifestation CSN tenue à Princeville pour contrer la fermeture de son usine d’abattage et de découpe de viande de porc en réaffirmant que :« la décision de consolider nos opérations et de fermer l’usine de Princeville est définitive » de déclarer monsieur Paul Beauchamp, Vice-président principal Approvisionnements, Affaires corporatives et Gestion de l’environnement.

Rappel des faits, Olymel s.e.c. a annoncé avec regret le 6 février 2004 àses 381 employés qu’elle cessera définitivement d’exploiter son usine dePrinceville le 28 mai 2004, et qu’elle consolidera ses activités d’abattage etde découpe de porc à ses usines de Vallée Jonction, de Saint-Valérien et deSaint-Simon.

La décision de l’entreprise s’appuie sur un rationnel économique etopérationnel. « L’industrie nord-américaine du porc traverse depuis quelquesannées une période importante de consolidation et de restructuration marquéepar la modernisation et l’augmentation des capacités d’abattage parétablissement. Olymel s.e.c. dispose au Québec d’une trop grande capacitéd’abattage par rapport au potentiel de croissance de la production québécoiseau cours des prochaines années, qui faut-il rappeler est sévèrement affectéepar le moratoire », a expliqué monsieur Beauchamp.

« Olymel s.e.c. n’a demandé aucune concession à ses travailleurs syndiquéspour éviter la fermeture et elle n’entend pas le faire non plus. Noussouhaitons plutôt les voir garder un lien d’emploi avec l’entreprise »d’ajouter monsieur Beauchamp. Rappelons que l’annonce de la réouverture dudeuxième quart de travail à Saint-Simon le 31 mai 2004, devrait permettre àune majorité des travailleurs actuels de Princeville de garder un emploi chezOlymel s.e.c..

Fermer une usine sera toujours une décision difficile à prendre mais dansce cas particulier elle était néanmoins nécessaire au maintien de notreposition concurrentielle sur la scène nationale et internationale tout ententant au maximum de protéger le plus grand nombre d’emplois. La directiond’Olymel s.e.c. a accepté jusqu’à maintenant toutes les demandes de rencontredes différents intervenants locaux, régionaux et provinciaux qui lui ont étéformulées et nous entendons poursuivre de la sorte tant qu’il nous faudraexpliquer les motifs au soutien de notre décision, d’autant plus si ce sontnos employés qui nous le demandent, de conclure monsieur Beauchamp.

Leader canadien sur la scène nationale et internationale, Olymel s.e.c.abat, transforme et met en marché des produits de viandes de porc et devolaille. Ses produits se retrouvent partout au Canada ainsi que dans plus dequarante pays dans le monde. Détenue par la Coopérative fédérée de Québec etSGF Soquia, elle a enregistré un chiffre d’affaires de près de 2 milliards dedollars pour l’année 2003. La société emploie plus de 9 000 employés répartisdans 15 usines au Québec, en Ontario et en Alberta. Elle abat et transformehebdomadairement 125 000 porcs, 1 500 000 poulets et 80 000 dindons.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Olymel
http://www.flamingo.qc.ca/

À lire aussi

Olymel réagit à la manifestation CSN tenue pour contrer la fermeture de son usine

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.