Les vaches deviennent beaucoup plus autonomes
Une fois le robot installé, c’est maintenant la vache qui décide quand elle va se faire traite. Ce moment est bien souvent déterminé par son appétit. Les vaches doivent trouver une façon de s’intégrer au troupeau. Les vaches dominantes risquent de devenir encore plus dominantes et les vaches peureuses, encore plus craintives. L’éleveur doit être vigilant et s’assurer que chacune d’entre elles prend sa place.
À lire aussi

Prix des grains : sommets de 2022, l’histoire se répétera-t-elle?
Vendre ou attendre d’autres sommets? Plusieurs personnes se pose la question présentement. Il y a matière à réflexion surtout que j’ai reçu une alerte d’un courtier américain disant que les astres étaient moins bien alignés pour le marché du maïs.
La santé de la vache, plus importante que jamais
Pour pouvoir se lever, se diriger vers le robot en toute mobilité, la vache doit avoir de bons membres sains. Si elle boite, elle ira moins souvent se faire traire. Si elle a mal au ventre, elle n’aura pas faim, conséquemment, elle ne se rendra pas au robot. Et pas de robot, pas de lait. L’éleveur doit être très attentif à la santé de son troupeau et intervenir rapidement. Au début, il est normal que les vaches soient ankylosées surtout si elles logeaient en stabulation entravée. Les vaches en santé acquerront rapidement la motricité nécessaire.
Assurer une bonne alimentation
La vache n’est plus à sa stalle à attendre gentiment qu’on vienne lui porter toute la nourriture qu’elle ingère tranquillement. Pour se rendre au robot, il faut qu’elle ait faim ou qu’elle ait envie de manger. La ration doit donc être nourrissante et appétente. La nourriture offerte au robot doit représenter un incitatif à se rendre à la traite. Elle doit aussi bien compléter celle offerte à l’auge. Si une vache fréquente de moins en moins le robot, peut-être n’est-elle pas très friande d’un élément de la ration. Encore une fois, la vigilance est de mise!