Des chercheurs du Royal Veterinary College de Londres ont observé que, dans des conditions commerciales, les poules ne se lient pas d’amitié entre elles et ne se préoccupent pas des autres poules avec qui elles passent du temps.
« Ceci n’est pas une question aussi idiote qu’il n’y paraît, explique le chercheur Siobhan Abeyesinghe. Chez les humains et les autres espèces, il a été démontré que les amitiés enrichissent la vie de façon positive, comme un tampon face aux expériences stressantes et même qu’elles amélioraient la reproduction. »
À lire aussi

La viande et les protéines végétales sont bonnes pour la santé
Une étude de l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario, a révélé que la consommation de viande n’augmente pas les risques de décès, contestant une étude précédente favorisant les protéines végétales.
Les mouvements de huit groupes identiques de 15 poules pondeuses ont été suivis pendant huit semaines. Les chercheurs ont notamment cherché s’il y avait des paires qui se retrouvaient ensuite ensemble plus souvent que prévu, le jour et quand elles étaient perchées la nuit.
Les résultats démontrent que l’amitié ne peut pas être utilisée dans le but d’améliorer le bien-être des poulets. Les chercheurs souhaitent plus de recherches afin de vérifier ce trait chez l’ancêtre des poulets ou encore si des expériences de domestication peuvent affecter leur amitié plus tard dans leur vie.
Source : World Poultry