Une enquête du magazine Successful Farmer réalisée ce printemps aux États-Unis a révélé que 28 % des producteurs de grandes cultures utilisaient des cultures de couverture. Un autre 38 % a indiqué l’intention d’en semer à l’avenir.
Chez nous, les cultures de couverture sont plutôt appelées engrais verts, ou cultures intercalaires. Elles servent essentiellement à couvrir le sol entre les rangs ou après la récolte d’une culture principale, pour améliorer la structure du sol, prévenir l’érosion et la compaction et recycler une partie des nutriments.
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Selon une enquête du Département de l’Agriculture (USDA), l’usage de cultures de couverture aux États-Unis a cru de 350 % entre 2008 et 2012. Les superficies totales demeurent toutefois plutôt petites et peu visibles de la route lorsqu’on traverse le Midwest américain.
D’autres données révèlent que les cultures principales implantées sur un retour de culture de couverture ont donné de bien meilleurs rendements en 2012, année de sécheresse. Le maïs qui suivait une culture de couverture a livré 9,6 % plus de rendement lorsque comparé au rendement de parcelles témoins. Dans le soya, l’écart était de 11,6 %.
Dans les champs affectés le plus sévèrement par la sécheresse, l’écart de rendement avec les champs avec et sans précédent de culture de couverture était de 11 % pour le maïs et de 14,3 % pour le soya.
Source : Agriculture.com